Plantes grasses et cactus

Sédum de Palmer: Du soleil et rien d’autre !

Résistant à la sécheresse et rustique à condition d’être placé l’hiver à l’abri d‘une trop grande humidité, le Sédum de Palmer ou orpin de Palmer (Sedum palmeri) est une plante grasse appréciée pour sa floraison jaune vif qui égaye la fin de la mauvaise saison et le début du printemps, mais aussi pour ses belles rosettes de feuilles charnues se terminant en pointe douce. Une plante facile à vivre qui ne réclame que du soleil pour s’épanouir !

De ravissantes rosettes de feuilles

Originaire d’Amérique centrale (Mexique), Sedum palmeri forme au fil des ans un enchevêtrement de tiges marron à grises au port retombant. Si elles portent encore les cicatrices des points d’insertion des anciennes feuilles, c’est que leur allongement a nécessité le séchage et la disparition progressive des feuilles situées plus bas.

Les feuilles sont disposées en rosettes plus ou moins grandes à l’extrémité de chacune des tiges ou de l’une de leurs ramifications. Ovales, pointues et charnues, chacune s’orne d’une couleur plus grisée que verte. Au cours de l’hiver, sous l’effet du froid, ces feuilles rougissent joliment.

Comme souvent chez les plantes succulentes, la floraison est haute en couleurs. Les petites fleurs d’un jaune lumineux s’épanouissent en effet au bout d’une courte hampe florale (5 cm). Elles sont tout aussi remarquables de détails, présentant de minuscules étamines saillantes.

Où planter l’orpin de Palmer ?

Côté sol, si le Sedum de Palmer exige un substrat très drainant, il apprécie pour autant des arrosages réguliers qui permettent de maintenir en été ses racines au frais. Un mélange pour moitié de bonne terre de jardin et de sable/gravier convient parfaitement tout comme un terreau pour plantes succulentes fait aussi très bien l’affaire.

Côté exposition, Sedum palmeri apprécie une exposition aussi ensoleillée que possible. Comme l’orpin de Siebold, Ce sédum ne craint pas le gel et peut donc être laissé en extérieur durant l’hiver.  C’est pourquoi, comme de nombreux autres sédums tapissants, on peut l’utilise pour végétaliser un toit terrasse.

orpin de palmer
L’orpin de Palmer se plaît en bordure d’allée, en compagnie d’autres vivaces à floraison de début printemps ou à feuillage décoratif, ©Jardipartage, jardin privé (64)

Culture en pot de l’orpin de Palmer

Dans le Sud, le sédum de Palmer est fréquemment cultivé en pot, en jardinières, ou dans de larges coupes, seul ou en compagnie de joubarbes avec lesquelles il se marie bien. Ils occupent et décorent ainsi les rebords de fenêtre, le haut de murets ou encore de piliers. Il est également possible de l’utiliser ne pleine terre pour composer une rocaille habillée de plantes succulentes. A la plantation, déposez au fond du trou ou du pot un couche épaisse de gravier, une précaution d’importance pour assurer un drainage optimal du substrat.

Quel entretien pour Sedum palmerii ?

Peu exigeant et facile à vivre, l’orpin de Palmer ne nécessite pour ainsi dire presque aucun entretien.

  • Contentez-vous de nettoyer régulièrement à la main les feuilles sèches qui tombent ou se rident sur les extérieurs des rosettes.
  • Taillez à la base les hampes défleuries au mois de mai.
  • Arrosez régulièrement. Pas de panique si vous oubliez, la plante ne vous en tiendra pas trop rigueur pour autant ! Ce sédum indique qu’il a soif lorsque ses feuilles deviennent molles et ridées.

Les jeunes pousses sont envahies d’insectes !

En fin d’hiver, les nouvelles pousses des sédums de Palmer sont parfois la cible de petits insectes verts à noirs : les pucerons des sédums. Conséquence de leurs piqûres répétées, un miellat collant s’accumule sur les feuilles charnues. Si rien n’est fait, les colonies grossissent, empêchant les jeunes pousses de se déployer normalement. Ces insectes gagnent aussi les tiges florales, réduisant à néant ou ternissant la floraison de cette plante succulente.

Pour lutter contre l’invasion, pulvérisez un traitement insecticide bio à base de savon noir ou d’huile de colza.

Comment le bouturer ?

Au cours de l’été, prélevez une rosette de feuilles accompagnée d’un bout de tige. Laissez cicatriser au sec quelques jours, sur une étagère ou un rebord de fenêtres. Lorsque la section devient sèche, piquez la bouture dans un pot en terre cuite rempli d’un terreau pour cactées ou de bonne terre de jardin coupée de sable et de terreau horticole. La tige doit être enterrée au moins de moitié. Attendez quelques jours supplémentaires avant d’arroser. Placez ensuite le pot à sa place définitive, la nature fera le reste !

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