Arbres fruitiers à pépins

Quelle variété de pommier planter dans l’Est de la France ?

La meilleure période de plantation des arbres fruitiers à pépins va commencer. Elle s’étale de la mi-novembre, quand la terre n’est pas encore refroidie, jusqu’à la mi-mars, avant la reprise de la végétation. Même si la période est favorable, les semaines trop pluvieuses et froides (<5°C) sont à éviter. Je vous propose aujourd’hui de faire un tour d’horizon de quelques variétés de pommiers à planter dans l’Est de la France.

Des variétés de pommiers locales

Faire le choix de planter des variétés locales, c’est s’assurer une certaine forme de réussite.

 Comme pour d’autres espèces, il existe une multitude de variétés de pommiers anciens, certaines parfois très spécifiques à une région ou à un terroir. Les espèces locales sont souvent des variétés anciennes qui ont fait leurs preuves depuis longtemps dans leur adaptation, à la fois au climat et au sol de votre région. Cette composante est à prendre en compte pour s’éviter une lutte (perdue d’avance) contre les maladies d’un pommier peu adapté ( chancre, tavelure, oïdium).

Quel pommier dans l’Est ?

Quelques variétés de pommiers qui se plairont dans l’Est de la France.

Le pommier « Rouge de Lorraine »…

est un arbre résistant aux maladies, qui produit de beaux fruits bien rouges. Ses pommes, légèrement acidulées, se révèlent très juteuses, ce qui les destine naturellement à la confection de délicieux jus. « Rouge de Lorraine » est une variété qui se récolte à la mi-octobre avant de rejoindre le fruitier pour l’hiver où ses arômes s’affinent lentement. Elle sera alors consommée du mois de mars à fin juin.

« Braesun »…

est une variété peu connue des jardiniers. Elle offre une pomme striée de rouge sur fond jaune/vert. Sa chair craquante, juteuse, légèrement acidulée, à la saveur délicate, en fait une très bonne pomme à couteau. Elle se récolte fin octobre, avant les première gelées et se conserve bien jusqu’en milieu d’hiver.

« Belle fleur rouge »…

est une variété vigoureuse d’hiver,  très ancienne (déjà cultivée au XVIIIe), peu sensible à la maladie. On la connaît aussi sous le nom de « pomme de pentecôte », qu’elle doit à la qualité de sa conservation.  Les fruits, d’un beau calibre, enveloppés d’une peau très fine, sont un peu acides. Ils se récoltent à la mi-octobre mais nécessitent un passage au fruitier avant d’être  consommés de début décembre à fin mai.

La Reinette dorée de Blenheim…

est issue d’un pommier très vigoureux et peu sensible à la maladie. Cette pomme, de gros calibre, présente un épiderme très esthétique marbré de rouge. Sa chair ferme, blanchâtre, est sucrée et bien parfumée. Devenant trop vite farineuse, elle trouvera davantage sa place en pâtisserie et cuite. Elle se récolte dès le début du mois d’octobre pour être consommée de la fin du mois à la fin janvier.

Christkindle,…

que l’on connaît aussi sous le nom de « pomme St Nicolas »  est un petit fruit de couleur rouge, à la chair croquante et acidulée. Cette variété se révèle un peu plus sensible à l’oïdium que les autres. Elle se récolte à la fin du mois d’octobre et sa dégustation se prolonge jusqu’à fin février. Les Alsaciens l’accrochaient, par le passé, à leur sapin de Noël en guise de décoration.

Où acheter et trouver plus d’informations sur ces variétés de pommiers ?

Si vous êtes amateur de pommiers, et même plus largement de fruitiers, et que vous habitez dans l’Est de la France, vous trouverez sans doute votre bonheur aux jardins de Laquenexy, près de Metz.  ( lien direct vers le catalogue des variétés proposées).

Et pour élargir votre choix, je vous invite à faire un tour sur deux sites qui regorgent de renseignements sur la pomologie : le site 1000pom et celui de l’association « les croqueurs de pommes ».

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