Ravageurs et parasites

Ces insectes font du bien au jardin

Les insectes au potager, c’est toute une histoire ! Il y a ceux que l’on ne souhaite surtout pas voir sur les cultures tant ils causent de dégâts, comme les pucerons, les altises, les doryphores…. Et puis il y a ceux que l’on désirerait volontiers plus nombreux parce qu’ils dévorent justement les premiers, et sont ainsi de précieux auxiliaires au potager. Pour les attirer, c’est simple, offrons-leur le gîte en introduisant par exemple des plantes fleuries ou des abris adaptés destinés à les accueillir. Ils trouveront bien ensuite par eux-mêmes quelques pucerons à croquer. Ces cinq auxiliaires que je vous présente sont parmi les plus chers au jardinier…

La Syrphe

Syrphe insecte auxiliaire
Sous ses allures de guêpe, voici la syrphe !

Grosse mouche déguisée en guêpe, la syrphe est la championne du vol stationnaire. Elle colonise en quête de nourriture les ombellifères introduites au potager.

Les jeunes larves, aux mœurs nocturnes, sont de redoutables croqueuses de pucerons. Ces petits asticots, à la voracité impressionnante, ne savent plus où donner de la tête au milieu des colonies de pucerons.

La Chrysope aux yeux d’or

Magnifique toute la belle saison dans sa tenue verte et ses ailes délicatement nervurées, la chrysope aux yeux d’or trouve refuge l’hiver dans des bâtiments peu utilisés ou des constructions en ruine. Dès le retour des beaux jours, elle pond près des colonies de pucerons, dont les larves se régalent, tout comme les adultes qui agrémentent aussi leurs repas de nectar.

Le Carabe doré

 Tout aussi magnifique que la chrysope, si le carabe doré dévoile une charmante livrée verte aux reflets métalliques, il n’en est pas moins redoutable carnassier. Actif en journée, il parcourt le potager à la recherche de limaces qu’il mange, mais aussi d’escargots, de vers et autres insectes. Il est également très utile pour aider à combattre les doryphores qu’il poursuit dans les planches de pommes de terre. Le carabe doré aide ainsi à réduire ou équilibrer les populations de beaucoup de nuisibles. Sa larve trouve refuge en hiver dans le compost.

La Coccinelle à sept points

La plus célèbre des auxiliaires du jardinier, celle que l’on appelle « bête à bon Dieu », jouit d’un important capital sympathie grâce à ses couleurs vives, au dessin amusant des ses points sur le dos et à ses formes tout en rondeurs. Sa larve, bien moins esthète, se délecte aussi avec avidité de quantité de pucerons par jour même si, adulte, la coccinelle en est un peu moins friande. Exigeante, la bête à bon Dieu affectionne les milieux de prairies sèches à la végétation haute, et fuit les pelouses rases et les potagers trop propres sur eux. Pour l’attirer, il est donc nécessaire de garder une friche sauvage fleurie, composée de graminées et de fleurs qui lui serviront de refuge. Quant à son garde-manger, il est fort à parier qu’il sera tout trouvé au potager !

Le Forficule, perce-oreille ou pince-oreille

Forficule insecte auxiliaire
Forficule, pince-oreille, perce-oreille…Appelez-le comme vous voudrez, les pucerons n’ont qu’à bien se tenir !

Précieux auxiliaire, le forficule se délecte lui aussi des pucerons au potager. Pour l’accueillir au mieux, on peut installer quelques pots en terre cuite remplis de branchages découpés fin et retenus par un grillage. Ce refuge peut être ensuite suspendu à un haut tuteur ou à un tronc d’arbre proche. Le perce-oreille trouvera ainsi gîte et couvert à sa guise.

Attention, les forficules peuvent parfois être indésirables dans les massifs de fleurs, quand ils viennent à croquer les pétales de dahlias, les clématites ou encore les glaïeuls.

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